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Nikolai Velimirović, évêque de Zeca en Serbie

أعلن مجمع المطارنة الصرب، المنعقد في بلغراد في أيار 2002، “بصوت واحد وبقلب واحد” قداسة المطران نقولاي (فليميروفيتش) على ان يُعَيّد له يوم وفاته في 18 آذار ويوم 02 نيسان في ذكرى نقل رفاته من الولايات المتحدة الى صربيا سنة 1991. القديس نقولا (1880-1956) من أهم شخصيات الكنيسة الصربية في القرن العشرين، شاعر وكاتب وواعظ، لُقّب بالذهبي الفم الصربي.

Après des études à Belgrade et en Suisse, il entre dans un monastère, est ordonné prêtre en 1909 et devient professeur à l'Institut théologique. Il fut envoyé en Grande-Bretagne et en Amérique pendant la Première Guerre mondiale avec pour mission de défendre la cause serbe. De retour dans son pays en 1919, il fut élu évêque du diocèse de Zica, puis transféré à Orchid puis à Vitola.

تكثّف نشاطه بين الحربين فصار يعلّم ويعظ ويكتب دون انقطاع. وكان يدعم حركة واسعة من العلمانيين الملتزمين في الكنيسة اسمها “الجماعة المسيحية الأرثوذكسية الشعبية”. كان يقصد الجبل المقدّس دوريًا، وتعرّف هناك على الأب سلوان (انطونوف) الذي أعلنت قداسته سنة 1988، وصارا صديقين. سجنه النازيون أثناء الحرب العالمية الثانية، ثم نقلوه إلي مخيّم داشو في ألمانيا مع البطريرك الصربي غفريل. لما صارت يوغسلافيا بلدًا شيوعيا بعد الحرب، هاجر المطران نقولا إلى الولايات المتحدة حيث صار يعلّم اللاهوت في معهد القديس فلاديمير في نيويورك وفي اكليريكية القديس تيخون في بنسلفانيا.

رقد تاركاً مؤلفات عديدة باللغة الصربية في الروحانية والدفاع عن الكنيسة وسير القديسين، وكتابا للتعليم المسيحي عنوانه “إيمان القديسين”. تُرجمت بعض كتبه الى لغات أوربية عديدة. وهذه هي قائمة كتاباته بحسب موقع أرثوذكس ويكي

 نشرت له مجلة “النور” في عددها عام 2003 صلاة من اجل الأعداء، وهذا هو نصّها:

Prière de Saint Nicolas de Serbie pour les ennemis :

Bénis mes ennemis, Seigneur, et ne les maudis pas ! Je les bénirai donc aussi.

Les ennemis m’ont amené à vous embrasser plus que mes amis.

Mes amis m'ont attaché à la terre, tandis que mes ennemis m'ont retiré de la terre et ont dispersé toutes mes ambitions mondaines.

Mes ennemis m'ont éloigné des réalités du monde et ont fait de moi un résident d'urgence dans ce monde, sans aucun lien avec lui.

De même qu'un animal poursuivi trouve une cachette plus sûre qu'un animal qui n'est pas poursuivi, ainsi moi, pour me protéger de mes ennemis, j'ai trouvé un refuge sûr en me réfugiant dans ton temple, où ni amis ni ennemis ne peuvent menacer mon âme.

Alors, Seigneur, bénis mes ennemis et ne les maudis pas ! Je les bénirai donc aussi.

Ce n’est pas moi, mais eux, qui ont confessé mes péchés au monde.

Ils m'ont fouetté alors que j'hésitais à l'être.

Ils me torturaient chaque fois que j'essayais d'éviter les tortures.

Ils m'ont grondé pendant que je me flattais.

Ils m'ont battu alors que je me vantais par ignorance.

Bénis donc mes ennemis, Seigneur, et ne les maudis pas ! Je les bénirai donc aussi.

Chaque fois que je me présentais comme sage, ils me traitaient d’imbécile.

Chaque fois que je présentais un exemple fort, ils se moquaient de moi comme si j'étais un nain.

Chaque fois que je voulais diriger les autres, ils me mettaient à l’écart.

Chaque fois que j’essayais de m’enrichir, ils m’arrêtaient d’une main de fer.

Chaque fois que je pensais dormir paisiblement, ils me réveillaient.

Chaque fois que j'essayais de construire une maison pour une vie longue et paisible, ils m'en chassaient et la démolissaient.

En fait, mes ennemis m'ont libéré de ce monde et ont étendu mes mains pour toucher l'ourlet de ton vêtement.

Alors, Seigneur, bénis mes ennemis et ne les maudis pas ! Je les bénirai donc aussi.

Bénis-les, Seigneur, et multiplie-les ! Augmentez-les et rendez-les plus cruels envers moi.

Pour que ma course vers toi soit irréversible.

Que tout espoir en l’homme soit détruit, tout comme une toile d’araignée est détruite.

Que la paix absolue règne sur mon âme.

Que mon cœur devienne une tombe pour mes deux mauvais frères : l'arrogance et la colère.

Alors je cache tous mes trésors dans les cieux.

Et je deviens éligible pour être libéré à jamais de l’illusion de moi-même qui m’a capturé dans la toile mortelle de cette vie trompeuse.

Les ennemis m'ont appris, ce qu'on apprend difficilement, qu'une personne n'a d'ennemi dans ce monde que soi-même.

Et une personne déteste ses ennemis lorsqu’elle ne sait pas qu’ils ne sont pas des ennemis, mais plutôt des amis cruels et sans cœur !

En effet, il m'est difficile de dire qui m'a aidé plus que l'autre ou qui m'a blessé plus que l'autre : les ennemis ou les amis.

Bénis donc mes ennemis, Seigneur, et ne les maudis pas ! Je les bénirai donc aussi.

L'église le célèbre le 18 mars.

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