Cinquante-cinquante - la sagesse de Dieu

La moitié de cinquante

La moitié de cinquanteLa deuxième grande vérité que le Christ révèle aux Juifs lors de la Fête des Tabernacles est qu'Il est la lumière du monde. « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie » (Jean 8 : 12). Cette annonce est liée à la nuée lumineuse qui accompagnait les Israélites dans le désert, et c'était le Christ. En effet, les Israéliens se souviennent chaque année de cet événement miraculeux à l’occasion de la Fête des Tabernacles en allumant des feux. Ce qui est triste, c'est que même s'ils célébraient cet événement miraculeux, ils ont réagi contre le Christ, qui était et est toujours la nuée brillante, et ils ont même essayé de le tuer. Il semble que les normes spirituelles et les conditions internes jouent un rôle important dans l’identification du Christ. Il ne suffit pas de le rencontrer, mais il faut apprendre à le connaître et entrer en communion avec lui.

Le Christ n’est pas une lumière créée perçue par les sens, ni une lumière symbolique, ni une lumière morale comme certains voudraient le décrire. La lumière divine est sa puissance incréée qui, lorsque les gens la voient, après avoir été purifiés, la voient comme de la lumière. Il est la véritable lumière du monde. Ce n'est pas ici le lieu approprié pour un traitement complet du sujet selon lequel Dieu est la lumière du monde et ce qu'est la lumière. Nous aborderons cela dans le chapitre expliquant la fête de la Transfiguration du Christ sur le mont Thabor. Ici, nous devons souligner deux choses fondamentales. Premièrement, cette lumière est liée à la vie. Lorsque nous parlons de vie, nous ne parlons pas de la vie biologique et émotionnelle de l’homme, mais plutôt de sa déification. Celui qui voit la lumière divine passe des ténèbres du nous à la vie, qui est illumination et déification. Puisque la lumière divine n’est ni morale, ni symbolique, ni perceptible aux sens, cela signifie que les ténèbres ne sont ni morales, ni symboliques, ni perceptibles aux sens, mais qu’elles sont plutôt les ténèbres du nous, c’est-à-dire la mort de l’œil de l’âme. Deuxièmement, pour voir Dieu comme lumière, une personne doit être dans un certain état spirituel, sinon elle le voit comme un feu dévorant. Dieu est vécu soit comme un feu qui capture l'âme, soit comme un feu qui la consume. C’est là tout le chemin ascétique de l’homme.

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